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Live report Nancy on the rock.

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Live report Nancy on the rock. Empty Live report Nancy on the rock.

Message  The Lord Legacy Mer 27 Juin - 9:32


Debout ! Les damnés de la terre !
Debout ! Les forçats de la faim !

Je sais que vous l’attendiez, et bien le voici. The live reports of Scorpions.
Oui bon ok, c’était il y’a un mois maintenant mais bon d’une, on est pas chez rock’n’folk et d’une autre, je fais se que je veux. Et donc, ben je vous emmerde héhé.

Allé, passons tout de suite au sujet important car j'ai autre chose à faire que vous parler.

Nancy on the rocks c'est déroulé pour la première consécutive à....Nancy.
Avec vous le verrez, sont lot de surprises et aussi de déceptions.

C'est donc avec joie et entrain que je me rends à l'entrée de cette salle qu'est le Zénith.
Ouverture des portes: 13h00 et donc elles se sont logiquement ouvertes à..... 13h35.

Mais ca, on a l'habitude n'est ce pas. D'ailleurs cette attente m'a permis une petite étude comportemental qui m’amène à pousser le coup de gueule suivant: La liste des artistes présents ce jour était assez conséquente et connu à l'avance. Pourquoi ai-je donc vu dans la foule, des t-shirts Iron Maiden, AC/DC/ Ozzy Osbourne, Rolling stone et j'en passe?
Alors certes, des surprises étaient annoncées mais on ce doute bien que ces groupes ne seront pas là quant même.
J'ai même vu un t-shirt the Beatles. Désolé mon pote, ils seront vraiment pas là ce soir je vais pas te faire de fausses joies plus longtemps.

Tout ca pour dire que je trouve totalement hors sujet de venir avec un t-shirt qui n'a rien à voir avec la soirée. Exemple de la vie de tous les jours: Vous êtes garagiste, il ne vous vient pas à l'idée de mettre une tenue de soubrette à la place de votre bleu de travail. Sinon, c'est la porte ouverte à tous les délires: les chiens couches avec les chats, les voleurs coursent les gendarmes, les communistes ont un avenir et Susan Boyle est baisable!!!

Donc de grâce, si vous n'avez pas le bon t-shirt, mettez en un neutre ou une chemise, ou rien ou au pire dessinez vous sur le torse le logo du groupe, mais cessez vos sottises. Il y'a un temps pour tous.

Mais on discute, mais la journée commence et me voilà devant la première scène (en effet, juste 5 groupes on eut le privilège du zénith. Pour les autres une remorque de poids lourd dépliable était à leur disposition. Mais de très bonne taille)

Premier groupe, première découverte: Vintage Vendetta. Un groupe lorrain comme votre serviteur donc rien que pour ca, je ne peux pas les descendre. En plus ils jouent bien mais j'ai envie d'être méchant donc pas de panique, je trouverais un truc.

Ce qui frappe en premier, chez les Vintage, c'est qu'ils paraissent super jeunes (ne disons pas prépubères allons)….Oh et puis si allé, je tien ma vacherie!) Tout mignons, on voudrait les même en peluche!!

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Sont’t’y pas choupinoux kawaï ?

Mais malgré ca, on n’est pas chez bisounours! Vintage aime le rock, alors Vintage joue le rock! Ces petits gars maîtrisent leurs instruments et nous emmènent avec eux dans leur univers où les décibels sont rois! (Et cette métaphore n’est absolument pas clichée hein.)
Leur présentation myspace vous dit tout:
"VINTAGE VENDETTA n'essaye pas de révolutionner les choses, mais juste de continuer là où le vrai Hard Rock s'est arrêté."

Et le plus fort, c'est que ces charmants bambins y arrivent. Par moment, j'ai entendu du son à la Judas Priests (et croyez moi mes loulous, Je ne site JAMAIS Judas Priests sans raison JAMAIS!!!!!) C'est d'ailleurs pour ca que je dit du son "à là" et pas "le son de" Ils ont encore un peu de chemin à faire pour que je dise ca ces petits canaillous.
Bref, ce groupe n'ayant à mes yeux pas de défauts musical, je vais m'attaquer au physique (c'est bas, c'est lâche, mais bon dieu j'aime faire ca!) Le défaut que je reprocherais, c'est le choix vestimentaire de scène.
Là aussi, vintage fait dans le vintage et moi j'aime pas.

En gros, nous avons le guitariste looké à la Pete Doherty donc style je suis un poète un peu maudit. Un autre, sosie de John Lennon avec barbe naissante, lunettes rondes et cheveux long.
Et un chanteur avec un jean déchiré pour faire roots.

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La seconde partie des coupables.

Désolé mais je n'accroche pas, c'est trop dépareillé et trop prévisible. C'est pas parce qu'on fait du "old school" qu'il faut tout prendre. Ayez votre style les gars! Voyer plus ca comme un conseil qu'une critique.

Et puis après tout, on s’en fout, on n’est pas venu pour un défilé de mode mais pour du rock nom d’une pipe en bois ! (Vintage expression !)

Et le simple fait de voir le chanteur, véritable bestiole à ressort jumper dans tous les coins possibles et imaginable de la scène, (je crois même qu’il c’est trouvé dans des endroits qui n’existent normalement pas) est un bon petit ravissement pour les yeux.
Je me suis demandé à quel moment il allé arrivé du toit du Zénith vers la scène en Tyrolienne. On en était pas loin croyez moi.
Je le soupçonne quant même par moment de ne plus trop savoir où il voulait en venir.

Du genre « Allé, un bon petit headbang !.... Mince, l’intro est pas encore fini merde! Bon pas de panique bougeons dans tous les sens, ce ne se remarquera peut être pas ! »

Mais pour conclure, je dirais simplement que Vintage Vandetta gagne à être connu.
Encore la puberté à passer et ca sera nickel. Héhé, un petit coup pour la route.

Bon les bichons, continuez comme ca, on se bouge le cul, et fini les EP, on veut un album maintenant !!! Et envoyez moi ca que je chronique et gratte un cd. Gros poutoux les enfants.
Bien, maintenant que la journée commence sur cette note plus que sympathique, je me demande se que me réserve la suite. Et je n’ai pas longtemps à attendre pour le découvrir.
Un second groupe fait son apparition. Mais c’est curieux, leur jolie minois ne me dit rien du tout, serait ce un groupe qui a vu de la lumière et en a profiter pour infiltrer discrètement la scène au sut et au vue de tous ?

Mais non voyons, vous êtes ridicules quant vous vous y mettez quant même ! Il s’agit simplement du second groupe non indiqué sur l’affiche avec nos nouveaux copains de Vintage Vendetta. (Ce que je trouve dommage, car ces deux groupes bien que moins connues étaient de la partie et on vraiment contribué à cette journée chacun à leur façon.)

Les nouveaux venus et à ma grande joie et surprise pour ce second round musical sont le groupe CRYSTAL BREED.
Mais qui sont t’ils donc t’ils ? (Vous commencez à me cassez sérieusement les noix avec vos questions ! Est-ce que moi je vous ai demandé si votre mère pissait bleu ? Non ? Bon ben alors ?)
Alors pour vous répondre, puisqu’il faut tout vous dire, Crystal Breed est un groupe de rock que je qualifierais de progressif, mélodique, ambiant, glissant parfois vers le hard et le métal pur jus.
Il fut à la base un duo formé à Hanovre vers 2008 il me semble.
A la base, il s’agissait d’un duo composé du guitariste chanteur et de sont camarade claviériste chanteur, un grand blond aux cheveux long sentant bon le drakkar.

Et ce charmant duo a mine de rien pas mal bourlingué. Oh que oui mes petits ouistitis !
En effet, entre Gamma ray et musicien du Uli Jon Roth band. Et ben tout est dit. On a pas affaire à Jean-Jacques et ses joyeux troubadours.
Si je vous parle de Uli Jon Roth, vous le comprendrez un peu plus tard.
En plus ca me permet d’être sure que vous me lirez jusqu’au bout ! Parce que je commence à vous connaître bande d’enfoirés que vous êtes !

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Nos teutons flingueurs en pleine action.


Maintenant, pour en venir à la prestation, je dirais simplement, que j’étais placé juste en face de l’enceinte de retour de basse, et j’en ai pris plein la gueule. J’ai ressentis leur univers de plein fouet, et ma foi, c’est pas désagréable (l’univers, pas le fouet tas de vicieux ! Mais c’est pas possible, je peux chroniquer tranquillement oui ou merde ?)
Donc, je disais, sous un aspect rock prog classique, se cache moult nuances et ambiances dans les quels crystal breed sait nous emmener.
Ils vont parfois même aux limites de nous sortir des slows tout guimauve, et juste quant tu te dit « Heu attends, j’ai payé pour ca moi ? » Et ben VLAN ! Les voici partis dans un étalage de riffs puissants appuyés par une batterie frappant violemment la mesure accompagné de la basse bien lourde d’un blondinet aux yeux bleus qui aurait fait la fierté d’un certain petit moustachu (Pas Chaplin, l’autre), et d’un clavier nous posant ses ambiances tant électrique que planante par moment.

On se laisse entraîné, baladé, secoué et plein d’autres rimes en é. Le tout, agrémenté de quelques petits mots teinté d’une pointe d’accent par notre ami guitare chant et de quelques petites blagues en anglais.

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Il est teuton petit navire.

Bref, ce groupe n’est t’autre que la seconde bonne surprise du festoche. Mais où s’arrêteront t’ils ? Vous le saurez si vous continuez à me lire. D’ailleurs, vous avez intérêt parce que je sais où vous habitez et je vous retrouverais si il le faut !

Bien, maintenant que les choses sont bien claires entre vous et moi, passons au prochain artiste pas triste.

Le prochain venu avec son sympathique ventre rond, ses cheveux longs, et ses joyeux fanfarons poil au bidon, n’est autre que mister Pat O’May. Et là, à la simple évocation de ce nom, vous baissez les yeux et vous reconnaissez que vous n’êtes pas digne.

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Regardez, et contemplez.

Alors, je suis sur que parmi vous, certains se demande who is Pat O’May ?
Mais bordel, vous vous êtes renseignez avant de venir ou vous m’avez prit pour wikipédia ?
Et bien, puisqu’il le faut encore, je vais éclairer la lanterne des deux du fond là qui rêvasse depuis le début et qui vont pas tarder à s’en ramasser une !

Patounet, est né à Rouen un jour qu’il n’avait rien de particulier à faire. Pour info, il a quelques origines irlandaise, se qui en fait un roux, mais il est Pat O’May, se qui lui donne un passe droit exceptionnel.
Ce brave monsieur, découvrit la musique assez tôt, et en particulier le rock, et quelques temps plus tard, grâce à des groupes tel que Machine Head et mes idoles de Deep Purple (Vous savez, smoke on the tracteur, le grand classique) qu’il décida de s’orienter pour notre plus grand bonheur vers le hard rock et la gratte.

Et le résultat, ben fallait être là quoi. Ce mec fait partie de ces mecs qui quant on apprend la guitare nous font comprendre qu’on ne sera jamais le genre de mec que ces mecs sont.
En clair, il fait chier.
C’est pas sympa d’être bon comme ca et de ne pas en laisser aux autres ! Egoïste !

En plus, c’est que le gaillard sait s’entourer de musiciens compétents :
Fred Moreau, batteur influencé par Ted McKenna
Hillaire Rama, Bassiste pour une tournée de Hubert-Félix Thiéfaine
Louis Soler, prof de guitare, a joué avec Peter Kingsbery (vous savez, Cock Robin), et dont le jeu de scène est par moment, proche du one man show.


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Le père, le fils, le saint esprit.

Et j’oublie ceux de ses collaborations, allé voir son site.
Donc avec tout ca, vous vous doutez maintenant de la qualité du concert que j’ai pu apprécier.
Et si vous ne voyez pas, démerdez vous, il y a assez de vidéos sur le net.
Pour ceux qui suivent encore, le show fut chaud, j’aimerais être vache mais à quel sujet ?
Le mec est super cool, avec quelques bonnes petites blagues par ci, par là. Les zicos font leur boulot comme il faut et les morceaux sont bons, bordel de merde.

Bon, à la rigueur, il tire sur le roux, et heureusement, sinon il aurait tout. Il faut bien qu’il souffre un peu héhé.

Je connais Pat O’May depuis pas mal de temps, je sais donc ce que ce monsieur vaut. Ce n’était pas une découverte contrairement aux deux précédents groupes, mais ne l’ayant jamais vu en live, j’en ai profité pour bien kiffer ma race comme dirait nos jeunes amis issus des quartiers.
Seul regret, après le concert, le brave Pat, vendait lui-même ces albums sur stand et je ne savais pas qu’il y était lui. Par contre, il n’a pas hésité à nous en faire la promo sur scène.

Et il a raison, il ne faut jamais négliger l’aspect commercial les enfants !

Et c’est sur cette pensée philosophique que je conclurais cette partie sur le guitar hero, en vous invitant encore une fois à le découvrir.


Bien, maintenant, la journée est bien entamée, et j’ai toujours aucune fille qui est venu me draguer, qu’est ce que c’est que ce bordel ?........ Excusez moi, je m’égard un peu là.

Le nouveau venu sur scène, nous arrive tout droit de Chicago Illinois. Lady and gentleman, je vous présente le sieur Stan Skibby.
Il faut savoir que le zig vient nous livrer un tibute live. Mais tribute de qui allé vous me dire.
Et moi je vous dis simplement, si vous la fermiez 5 min, je pourrais vous le dire.

Stan est ami avec le frère d’un des plus grands de tous les temps, et perso, je trouve qu’il le singe un peu trop.
Petite description de l’animal : Un black nonchalant, jouant de la guitare, ayant une mentalité très peace and love. Ca ne vous dit toujours rien ?

Si vous avez répondu Barack Obhama ou Bob Marley, vous êtes des gros nazes.
La réponse n’est autre (putain, faut vraiment tout vous dire) Jimmy Hendrix.

Et oui, notre Stan est grand ami de Léon Hendrix, frère de son regretté frère. R.I.P mon pote, Big up à toi qui nous regarde là haut ! (Mon côté rappeur qui s’exprime)
Et a apprit la gratte avec le Léon sus nommé.

Alors à titre perso, les cover band, c’est pas trop mon truc. J’ai du mal avec l’idée qu’on puisse faire sa carrière uniquement avec les morceaux des autres. Exemple, the australian Pink Floyd show, adoubé par Roger Watters himself. Bon certes, il y a un label qualité et le groupe peut se vanter d’avoir le matériel et le son d’époque. Mais ce n’est pas Pink Floyd.
Et à ce prix, je préfère ressortir mes bons vieux vinyles.

Et donc, Stan n’est pas Jimmy. Même en poussant le mimétisme au point de jouer en gaucher avec une guitare droitier. Alors j’avais déjà entendu ses reprises, et il faut avouer que le mec est parfait, mais à ce prix, je préfère ressortir mes bons vieux vinyles. Parce que là, ca en revient au même.

Mais analysons le concert maintenant.

Comme dit plus haut, l’homme arrive avec une décontraction et une coolitude qui nous rappel Jimmy à Woodstock, et nous gratifie d’un Hey, Peace love and rock and roll. Et là le ton est donné.

Malgré mes réticences, je me laisse planer à l’écoute d’un Hey Joe , enchaîné sur un magnifique Foxy lady.
Et là je comprend que le mec mérite vraiment son surnom : The Guy, The ghost and the Guitar.

Bon ok, sur une carte de visite, ca fait un peu long, mais c’est mérité.
Car même si sur scène, je ne vois qu’un sosie de plus de Hendrix, j’ai vraiment l’impression, qu’il fait corps avec son idole. Aucune fausse note, une maîtrise parfaite de l’instrument, un feeling avec ses musiciens (français pour l’occasion).
Le mec assure, je dois l’avouer.

Les morceaux se suivent avec énergie et émotions, et j’ai droit à ma seconde tarte en pleine gueule quant le guy nous offres un solo avec les dents, oui madame, avec les dents. Et plus d’un se sont casser les dents au sens propre avec cette pratique, et ben lui nan. Monsieur continue à mâchouiller son chewing-gum peinard.

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C’est classe hein.

Et histoire d’achever son auditoire, Stan nous offre l’hymne national américain made in Jimmy. Et là, toute l’assistance reste muette et écoute religieusement.
On approche de la perfection, Stan va jusqu’à avoir les mêmes tics que son maître à jouer.
Et quant arrive la partie super technique du morceau, il ne lâche rien, il fait hurler, parler, pleurer, son instrument. Le jeu est parfait, le bougre est pourtant autodidacte. ENFOIRE !!

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Y’a des mecs comme ca dans la vie qui t’énerve.

Voilà, donc si un jour, vous avez 5 min à perdre, allé voire ses vidéos. Car c’est là que c’est intéressant, on observe la technique. Parce que malgré mes compliments, je le redis, sur cd, cela n’a aucun intérêt, autant reprendre les originaux.
Je lui souhaite malgré tout de continuer à honorer la mémoire du défunt Jimmy, et lui redit tout mon respect. Peace and love l’ami !


Bien, bien ,bien On peut dire après tout ca, que la journée vaut son pesant de cacahuetes.
Et pourtant, elle n’est pas encore fini, car voici qu’arrive le dernier groupe de la scène A, mesdames et messieurs et les autres, voici que s’avance les australiens de Koritni.

Ah ! Enfin un peu de métal pur. Alors pour ceux qui ne connaissent pas Koritni (Mais qu’est ce que vous foutez encore là, allé donc apprendre par vous-même, je fais pas dans le social moi !) Koritni est le groupe de mister Lex Koritni, entouré entre autre de cocorico ! Deux français (un peu de chauvinisme de fait jamais de mal) et de deux autres collègues rapportés de kangourou land. Il est amusant de noter également que le batteur s’appel Chris Brown. A croire que c’est un nom prédestiné pour la frappe hihihihi !

Koritni donne dans le hard rock à la 70’s/80’s et ne cache pas ses goûts pour AC/DC et autres Aerosmith. Toute façon, ils voudraient le cacher qu’ils ne pourraient pas.
Le tout, mâtiné de sleaze rock pour le plus grand bonheurs de vos oreilles bandes de veinard.

Alors ce qui frappe en premier chez Koritni, ce n’est pas Chris Brown (roooh pas bien)
Mais leur sympathie et leur sens du contact. En effet, plutôt dans la journée alors que je me baladais sur le côté de la scène, j’ai pu les approcher et ils se sont volontiers prêter aux jeux des dédicaces et des photos sans se faire prier, échangeant quelques mots aux passages. Lex lui-même a fait l’effort d’apprendre quelques mots dans la langue de moi.

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Notez comme nos sommes raccord au niveau vestimentaire. Et ce, sans se concerter avant.

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Punaise, mais j’ai pris du bide moi, c’est grave. Koritni, un groupe qui te fait prendre conscience des dures réalités de la vie.

Bon, c’est pas le tout les gars, mais si vous alliez donner votre concert que je puisse bosser ?
Hein ? Maintenant ? Ok, j’arrive.

Ah, que voilà un concert qui sent bon le soleil et les grands espaces ! Vous savez, c’est le genre de groupe qui vous donne envie de mettre le son à fond, et de rouler en disant fuck autority sur la route 66. Ou par chez moi, la départementale 946. C’est moins classe, mais ca le fait quant même.

Donc je vous laisse imaginer le concert, un chanteur qui donne tout, des riffs à ne plus savoir qu’en faire, et tout ca marteler par une batterie qui suit le tempo.

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Rock’n’roll les enfants !

On peut dire que Koritni sait mettre l’ambiance, je remarque autour de moi plein de personnes qui ne demandent pas leur reste face à l’a prestation que qualité que nous propose ce groupe.
Il faut aussi vous dire bande d’inculte, que Koritni a déjà été choisi par Scorpions pour assurer la première partie et que le groupe est présent cette année au Hellfest de Clisson.
On peut donc ce dire que le groupe vaut le coup.
Mais comme toujours depuis le début, je vous livre mon avis, je vous invite à découvrir et vous faire votre idée par vous-même.

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France VS Australia.

Pour conclure, que dire de plus ? Koritni, un groupe qui ne révolutionne pas le monde du métal, mais qui sait offrir avec sincérité, du bon hard rock de qualité qui se laisse écouter bien comme il faut. Allé, soyez pas comme ca, faite leur une petite place dans votre meuble à cd !


Et bien voilà, une bonne chose de faite. Et si on allait faire un tour à côté de la scène B ou si vous préférez, la salle en plaine aire du Zénith.
Alors déjà, on se rend bien compte qu’on y va pour du hard rock, les 6 stands buvette que je passe sont tous estampillés Kronembourg haha. Petit gag en passant.
Mais là où tu te rends bien compte que tu vas voir Scorpions pour sa tournée d’adieu, c’est la magnifique avancée de scène d’une bonne trentaine de mètres qui te tends les bras.
Et moi, j’arrive à me faufiler juste devant à quelques rangs seulement !

Mais avent que Klaus et ses copains ne débarquent, ils nous restent quelques groupes à écouter.
Premier à ouvrir le bal, Le Pat McManus band, rien que ca.
Mais qui est Pat McManus allez vous me demander ? (Et moi j’aurais juste envie de vous répondre : merde….)
Pat est issus d’une famille de musicien irlandais. (Tiens, encore un)
Et de plus un magnifique joueur de guitare.

Il est aussi connu pour avoir fait partie des Mama’s boys avec ses frangins Tommy et John. Accompagné un temps par Keith Murrell remplacé par la suite par Mike Wilson, et de Jimmy DeGrasso suite au décès de Tommy dans les années 80/90.


Mais après le hard pur dirons nous, c’est en solo que le personnage devient intéressant. Sa musique oscillant entre folk et bon rock bien lourd nous offre un mariage de qualité.
En effet mes petits bout de choux, Entre les riff bien speed, Pat nous accompagne certains de ses morceaux au violon. Ca me fait chier ces gens qui savent tout faire !
Bien sur, l’homme reste fidèle à ses racines, et les sont proposés font vraiment ballade irlandaise si je puis dire.

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Désolé pour la qualité d’image, mais j’ai gardé mon meilleur appareil pour la fin de soirée. Et puis merde, vous allez pas me faire chier en plus !! On voit bien qu’il est pas en train de faire une tarte aux quetsches !

Le mec donc, ne renie aucune de ses origines, que se soit l’Irlande ou le hard, et ca c’est bien.
Le groupe qui l’accompagne est également très bon, le feeling passe entre eux et c’est grâce à ca que la magie opère.

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Ils méritent bien une petite photo non ?

Pour en revenir au côté hard, Pat a quant même bien évolué depuis les Mama’s. A l’époque, le groupe nous offrais un hard assez fm, peut être même un peu kitsch en l’écoutant 20 ans après. Mais prenez le temps d’écouter une fois, il y a des morceaux sympas comme straight forward, no looking back ou encore Hard’N’Loud qui valent un Twisted sisters ou un Poison.

En solo, Pat est revenu à un hard moins glam et plus traditionnel et on ne peut que l’en remercier tant le résultat est bon.
Et honnêtement, pourvoir enfin le voir sur scène est un ravissement même si le monsieur reste malgré tout assez statique tout au long du set.
Alors si vous le connaissez, parfait, vous êtes sur la bonne voie, par contre si vous ne l’avez jamais entendu, qu’est ce que vous foutez encore là à lire cette chronique ? Fichez moi le camp sur le champ et vous allez me faire le plaisir de vous ruer cher votre disquaire préféré !

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Encore bravo monsieur.

Maintenant, place à un groupe que j’ai déjà eu l’occasion de voire en live lors de la hard rock session de Colmar l’année dernière, et que j’ai du plaisir à rencontrer à nouveau.
Les d’jeunes, je vous présente Karelia.
Et comme toujours, je vous entend déjà chialer : Han, mais c’est quoi Karelia ? Gnagnagna. (C’est le groupe à ta mère. Son projet électro. Ca te va comme réponse ?)

Nan bon allé, je vais vous le dire. Karélia, est à la base un groupe d’électro-indus formé dans les années 2000. Je dis à la base, car je trouve qu’avec leur dernier album Golden Decadence,
les sons électro ont pris une couleur plus « techno ». Dans les anciens albums tels Usual Tragedy, on trouve même des ambiances à la croiser du métal symphonique, goth alors que golden est vraiment électro dans les ambiances. Attention, l’album n’en n’est pas moins bon, disons que l’atmosphère est différente et que si vous découvrez Karélia avec cet album, vous serez surpris. Voyons plutôt ca comme une évolution du groupe.

Alors il est à noter également que nos amis de Karélia divisent les foules. Je les ai vu l’année dernière en ouverture de la hard rock session de la foire aux vins de Colmar et déjà à cette époque, j’ai pu y voire un publique très partagé allant d’un extrême à l’autre. D’un côté, les pros Karélia qui écoute chaque chansons religieusement, et de l’autre, les antis qui passent leur temps à disons le, insulter la prestation de nos protagonistes. Ce qui est je trouve totalement irrespectueux quant j’entend ce que j’ai pu entendre.
Bordel, t’es à un festoche, tu as le programme avec les heures de passages. Tu viens après leur live et tu fais pas chier l’usager…..Conard.

Mais quoi qu’il en soit, Karélia mérite un certain respect. Pourquoi ? Déjà humainement, le groupe est vraiment proche de son publique et joue pour son publique. Il n’y a pas un morceau où il n’y a pas un petit mot à notre attention, des petites blagues etc. Ensuite le groupe ne se prend pas au sérieux dans le sens où il fait sa musique sans prétention aucune.
Vous pouvez même voire Mathieu se grimer en gangsta rappeur sur le morceau My TV suck.
Petite chanson anti système MTV qui est vraiment en plaine décadence comme le titre de l’album.

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Wesch ma geule bien ou bien tac tac t’as vu.

Ah ouais, dernier petit détail qui me permet d’en revenir à l’avancé de scène dont j’ai parlé plus haut, et le respect du groupe envers son publique, Mathieu c’est excusé auprès de nous de ne pouvoir venir nous voir de plus près car il n’était pas autoriser à utiliser l’avancé (question d’assurance je suppose. Si quelqu’un en sait plus sur les contrats de location).
Quant même sympa le mec hein.

Maintenant, j’ai envie de faire un peu fermer la gueule des couillons qui insultent gratuitement avec quelques petits détails.
Alors prenons le conard de base « Gné Karélia ca pue C trop pa du métal. En + y son kro nul avec leur album oué meme 6 je coné pa lé autr »

Merci pour ta participation. Maintenant, explique moi, espèce de sombre merde inutile à l’évolution de la race humaine, pourquoi si ce groupe est si naze au point de faire gerber tout le monde dans un rayon de douze kilomètres, Rudolf Schenker himself aurait prit le risque de se griller en venant poser sa guitare sur deux morceau ?
Et également pourquoi Scorpions les a choisi en 2008, 2009, 2010, 2011 pour faire leur première partie ? Et idem pour Mr Uli Jon Roth ?

Je pense que tout est dit hein. Allé, t’es mignon, tiens, voici quelques grenades à fragmentation. Va jouer là bas près de la station service.

Pour finir, je ne vous décrirais pas le concert, vous avez qu’à bouger votre cul et allé les écouter vous-même non d’une pipe de scrogneugneu.
Mais je m’attarderais sur trois surprises de ce concert. Même 4 en fait.
Trois d’entre elle concerne des reprises. Alors il faut savoir que je suis très difficile avec les reprises, et qu’il y a certains morceaux que je refuse que l’on touche.

Premier reprise : Moby. Et oui, dingue hein. Le morceau Lift me up est revue à la sauce indus et plutôt bien en plus. Etant déjà électro à la base, le plus dur a été de s’approprier le morceau avec les sons du groupe. Mais ca a donner un bon coupe de fouet au show.

Seconde reprise : Attitude de The Mistif avec 3ème petite surprise, un feat de Lex Koritni veun réchauffer l’ambiance qui n’était pas assez punk à son goût. Reprise marrante, mais pas exceptionnel non plus. Un bon morceau pour passer un bon moment dirais-je.


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Koritni, toujours là même si c’est fini. Hihi.

Et pour finir, la reprise d’un morceau sacré. Tout ceux que j’ai vu le tenter ont lamentablement échoué. Je n’ai vu aucune reprise digne d’un minimum d’intérêt où il y avait quelque chose à sauver.
Peut être parce que j’adore le groupe et le morceau original, mais si un jour, vous me proposer…Non même pas, vous pensez que vous allez me proposer de vous écouter reprendre ce morceau à la gratte, je vous bouffe les doits et la langue.
Car vous allez forcément faire du mal à la musique.
Et bien eux l’on tenté, l’on joué, l’on même en morceau bonus sur le dernier album.
Ces salopards ont libéré des forces qui les dépassent. Et pourtant, ils le savent.
Et oui, dès les premières notes, j’ai eu peur en ne reconnaissant rien de moins que….Show must go on…

Oui… Ils l’ont fait. Comme ca, sans gène, devant moi. Et ce qui est vraiment grave…. C’est qu’ils ont réussi à faire une bonne reprise… Putain, mais même Paul Rodgers, Queen de remplacement est pas foutu de bien là faire !!
Et je vous épargnerais la reprise des massacreurs officiels français de chansons plus connus sous le nom de les enfoirés.

Et ban nos petits alsaciens là, il te la réarrange, il l’interprète avec leur type de voix sans chercher à singer à tout prix les envoler vocal de feu Freddy Mercury.
Voilà le secret, ils connaissent leurs limites et ne franchissent pas la ligne jaune du ridicule et c’est parfait. Voilà une bonne reprise.
Donc vous avez compris mon message. Découvrez ce groupe, achetez ce groupe et allé voir leurs concerts. Sinon, vous risquez de trouver un surprise en démarrant votre voiture !

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Encore bravo messieurs.

Bon, et maintenant, on attaque le lourd avec mes trois derniers groupes à passer, et ca envoie direct du lourd avec un concert des grands Gamma ray. Et oui bon Dieu ! les mecs étaient pas venu depuis 2010, et avant, à peine une date tous les 6 ans pour faire une moyenne.
Et allé, voilà la question que je redoutais : C’est qui Gamma Ray ?
C’est un groupe de gore jazz péruvien……Allé, casse toi maintenant.
Pour ceux qui ne pose pas de question bête, Gamma ray est un groupe de speed formé en 1989 par mister Kai hansen . Vous savez, le fondateur de Helloween (et non, je vous dirais pas qui est ce groupe bordel !)

Gamma ray qui a compté dans ses rangs, la présence non négligeable de Ralf Scheepers (Primal fear) Petit big up à Arya stark et Nilamarthion qui m’ont fait découvrir son album solo.

Dan Zimmerman (futur Freedom call)

Et des apparitions de Michael Kiske (Helloween) ou encore Hansi Kürsch (Blind Guardian)

Bref, du beau monde mes enfants.

Mais ce qui nous intéresse est la prestation de ce soir. Ce qui frappe en premier, c’est la taille tu « drapeau » du groupe et surtout son diseign.
Pour info, Karélia en avait un qui tenait derrière la batterie avec le cover du dernier album. Idem pour Koritni en un peu plus grand.

Avec Gamma ray, nous avons droit à une véritable fresque de 18 mètres sur 20.
Avec comme desseins, des formes démoniaques formant elles même d’autre crânes et ainsi de suite. Je lance d’ailleurs un petit concours : Celui qui saura me retrouver tous les crânes dissimulés dans l’image, gagnera un poster de l’affiche du film le marsupilami. Venez me donner vos résultats en privé.


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Et là, ca te calme.


Petite anecdote personnel mais amusante (en tout cas pour moi)
La taille de cette toile est petite par rapport à quant je suis allé voir Judas Priest. La scène entière était cachée par un drapeau Dont je ne saurais dire la dimension, mais je pense que j’aurais pu m’en servir de bâche pour ma maison et il m’aurait resté de la place pour couvrir une véranda. Le tout était barré d’un immense « EPITAPH » rapport au nom de la tournée. Ca fout l’ambiance de lire ca pendant une heure, en vérité je vous le dis.

Mais revenons à Nancy. Que dire de cette prestation ? Je ne sais pas si à ce moment de la journée, un coup de fatigue (pas loin de 10h00 de concert non stop dans les pattes.) et de chaleur (pas loin de 30°) Mais j’avoue avoir eu du mal à accrocher totalement.

Techniquement, le jeu était parfait, mais malheureusement, Kai Hansen est ce que j’appel une guitare à pattes. Il joue comme le pro qu’il est, mais ne bouge pas, et c’est quelque peu chiant à regarder. Un peu une impression d’écouter le cd en direct quoi. Idem pour Henjo, heureusement, nous avions droit à un Dirk survolté courant un peu partout. S’amusant au passage à bousculer le pauvre Kai en plein milieu d’un morceau, mais qui a réussi à lui placer un « Don’t push me ! » entre deux accords et le tout dans le ton de la chanson.

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Nos joyeux lurons au turbain.

Mais à côté de ca, je le redis, pas de fausses notes, un son clair et audible, du bon speed comme on l’aime sortant des amplis (petits détails amusent lui aussi, lors de l’installations des dis amplis, j’ai pu remarqué qu’au dos de ceci, il y avait encore le logo Helloween partiellement effacé par le temps.) Et oui, Gamma ray, un groupe écolo qui recycle son vieux matériel.
La soirée nous aura offert de bons titres comme New world order, Rebellion in dreamland, Gardens of the sinner pour ne citer qu’eux. Et un cover de I want out de Helloween pour les nostalgiques de l’époque.

Bref, pour conclure, un bon concert, du bon son, des classiques, des pros.
Tout ca me fait avec le recul ne pas regretter certains moment de latences comme évoqué plus haut.
Gamma ray, un groupe à découvrir ou redécouvrir avec beaucoup de plaisir.

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On veut un nouvel album. Viiite !



Avant d’aller plus loin, je voulais vous offrir la photographie du photographe.
Oui c’est con, ca sert à rien, mais moi, ca me fait bien marrer.


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Bien les jeunes, c’est que nous arrivons doucement à la fin. Mais pendant que Gamma remballai son matos, une sympathique madame est venu nous annoncer : « Il y’a un petit changement de programme et…… » Pas le temps de finir qu’une bronca générale se fait entendre. Mais la dame susse nommée ne se laisse pas démonter aussi facilement en lançant avec un stoïcisme incroyable à à peut près 16000 personnes : « Et si vous me laissiez terminer, je pourrais peut être vous expliquer. » Traduction : Et si au lieu de gueuler comme des cons, vous m’écoutiez jusqu’au bout, ca serait peut être plus simple.

Le changement était le suivant : Scorpions allé joué après Gamma Ray et le Uli Jon Roth band allait clôturer la soirée.
Voilà, tout simplement, fallait pas vous exciter comme ca les Sly ! (Sly. Définition : couple s’étant formé grâce au morceau Still lovin you. Selon la légende, l’année de la sortie du single, le taux de natalité a quelque peut augmenté. Scorpions, un groupe qui rapproche les gens. C’est des humanistes dans le fond)

Ah oui, il faut savoir que des surprises ont été annoncées. L’affiche parle même de la réunion de toute la famille scorpions sur scène. A savoir : Uli Jon Roth, Michael Schenker, Ruddy Leners et Herman Rarebell.
Vous verrez que les surprises se sont révélées quelque peu…Décevante.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais lancer un petit débat :
Scorpions. Métal, pas métal ?
Alors ce qui revient souvent, c’est l’aspect commercial du truc. Oui, scorpions passe à la radio bla bla bla. Et alors ? T’as jamais entendu parlé de hard FM conard ?
Si on en part par là, Pink Floyd est aussi super commercial, je connais même une radio Belge dont l’émission Hells Bell ne passe que du métal. Et croyez moi, ca va de Judas Priest à des trucs super underground en passant par exemple par Panthéra. Vache, que c’est commercial c hein.
Et puis merde, quant tu fais de la musique, ton but est d’êtres connu, de VENDRE des albums, de VENDRE des places de concerts. Donc tu deviens forcément commercial. Même les Béru sont commercial. Alors cessez avec le terme de commercial, ou utilisez le à bon escient.
Le plus simple est encore de demander directement aux personnes incriminées et ca tombe bien car j’aperçois justement Klaus Mein. Demandons lui son avis.

-M : Hey Klaus !
-K : Ja ?
-M : Vous tombez bien, j’ai 2/3 trucs à vous demander. Premièrement, qu’est ce que vous foutez dans ma chambre ? Et ensuite, que pensez vous de ceux qui disent que Scorpions c’est naze parce qu’il font du hard FM et que du coup c’est rien que des vendues ?
-K : Ben on est juste le groupe qui a composé 3 des meilleurs slows de tous les temps dont l’hymne de la réunification de l’Allemagne, on a plus de 100 millions d’albums au compteur, on tourne depuis 47 ans quant certains disparaissent après un single, le magazine Rolling Stone nous appel les super héros du heavy métal, on a eu 2 Echo Award….. Et on t’emmerde aussi.
-M : Ah ? Ben heu, merci Klaus.

Mais je cause, je cause, mais la lumière s’éteint et l’ambiance commence à monter.
Ca y’est, tel un ange dans un halo de lumière, je reconnais Monsieur James Kottak hissé sur sa batterie tendis que celle-ci commence à s’élever dans les aires tel Phoenix renaissant de ses cendres (putain, je suis inspiré moi !). Mon dieu, c’est beau ! Les écrans nous projettent des scènes de foules en liesse, la pression devient trop forte ! Mais où sont t’ils ? Je me sens telle une jouvencelle s’apprêtant à se faire déflorer !
Coup de cymbale (Vous savez, celui qui marque le début des hostilités)

Et c’est partie, sur un riff que je connais bien, voici Rudolf et Matthias suivi de Pavel Qui font leur entrée à toute allure. Et, ca y’est, je le vois Klaus !! Et me voici en traine de reprendre en cœur avec eux Hail hail, Sting in the tail !! Chanson du dernier album et putain c’est bon !!
Ils pourraient en rester là qu’on ne leur en voudrait pas. Mais pas de panique, encore 19 morceau mes doudous.

Make it real et Is there anybody there ? Suivent et nous fous rentrer dans le show avec les : « Bonne Souar Nancy !!! » d’un Klaus soit disant sans voix.

Premier morceau tant attendu : The zoo. Ah que c’est bon de l’entendre ailleurs que sur mon 33 tours ! We eat the night, we drink the time, Make our dreams come true
And hungry eyes are passing by,On streets we call the zoo !! Excusez moi, je kiff encore

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Les fauves sont en ville !

Coast to coast, ce long morceau instrumental avec 3 guitares s’il vous plait ! Klaus assure, ca c’est sur ! (Essayez de répéter ca 3 fois de suite à toute vitesse tiens.)

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Rudolf, Mathias, Klaus. Le tiercé gagnant !


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Et pendant ce temps, James trip dans son coin.

Loving you Sunday morning. Mais c’est bon ca ! La soirée n’est pas fini, que nous réservent ils ? Ah, mais voilà la première surprise qui arrive ! We’ll burn the sky. Mais nan, pas ca la surprise, attendez ! Lady and gentleman, mister Uli Jon Roth !

Quelques années et quelques kilos n’ont pas eu raison du guitare hero qui nous livre là un bon son poil au menton. Dommage qu’il soit venu avec ses amplis et qu’il reste dans son coin.

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La classe à Dallas !


Ah quel bon morceau ! Hey, mais ? Uli s’en va déjà ? Et on emmène son matos ?
Heu, ben c’était rapide on va dire. Il y a encore son concert après on va dire.
Puis il y’en a d’autre à venir.

Oh nan, il joue The best is yet to come maintenant. Voilà se que je redoutais. Et oui, ce magnifique morceau, une fois jouer en live, à la fâcheuse tendance à me filer les larmes.
Et là, ben ca à pas loupée…Que je m’explique, je ne suis pas une grosse tapette, mais ce morceau me ramène à de mauvaises expériences passé qui me sont encore douloureuse et que ce morceau à tendance à sublimer.
Il manquerait plus qu’ensuite il joue Send me an angel. Autre morceau qui au demeurant magnifique a le même effet que son prédécesseur et pour les mêmes raisons
Et merde….. Ils le jouent…..Salauds va !
Bon allé hop, hop, on se ressaisi là ! En plus, y’a des filles à côté. Ca fait mal de pleurer à l’intérieur. Mais que voulez vous, je suis un mec, je fais le fort.

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Guitare acoustique signature, ca fait toujours classe. Et pour Rudolf, une Flying V acoustique.

Et maintenant, un bon petit Holiday bien cool. Mais nous en sommes à la moitié du concert, et toujours pas des traces des anciens. Je m’inquiète…

Raised on rock : encore un petit morceau doux venu apaiser l’ambiance par son atmosphère acoustique sans pour autant là faire retomber. Suivi de sa seconde partie plus rock bien sur.

Tease me Please me, Hit between the eyes s’enchaînent avec la même énergie. Klaus semble complètement remis des ses problèmes vocaux l’ayant forcé à reporter certaines dates. Mais pas des trace des anciens. Je me re-inquiète.

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Moi quant je s’rais grand, j’veux être un Scorpions maman.

Ah, nous voici à un de mes moments préférés les enfants ! La Kottak Attak !!!
L’ami James nous livre un solo certes, pas exceptionnel à la Rush, mais un bon petit moment de drum tout azimut. Pendant ce temps, les écrans nous offre une petite rétrospective des albums de Scorpions. Le tout est fait de petits films mettant James en scène et rejouant les situations mises en images pour les pochettes. De Fly to the rainbow à Humanity hour 1 en passant par Crazy world et Unbrakable.

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Le temps des souvenirs.

Il est à noté que ce soir là, notre ami paraissait légèrement défoncer. Enfin plus que d’habitude. D’après certaines rumeurs, le groupe serait arrivé bien imbibé à Nancy, et James avait du consommer pour 3 ou 4. En effet, même si ce solo était sympa, sa prestation lors des titres était assez moyenne.
L’intéressé a eu par la suite, l’intelligence et le respect de s’excuser. Voici son communiqué traduit par des membres de Crazyscorpse, le fan club français :

« Je voudrais présenter mes excuses à tous les fans de Scorpions venus de près ou de loin pour assister au concert de Nancy samedi 2 Juin. Ma performance était indigne et largement en dessous de mon niveau habituel, c’est le moins que l’on puisse dire. Une mauvaise combinaison d’alcool et de médicaments a fait que je n’étais pas en état de jouer. Je vous donne ma parole que ceci ne se reproduira plus jamais.
James Kottak »

Petite pause et James prend la parole pour nous dire le classique, je suis content d’être là, et autres phrases qu’on aime entendre. Encore un peu de solo et le voici à faire un jeu que je rêve de tester un jour : la foule est diviser en trois, et il faut gueuler le plus fort à son signal. Et le plus fort, si je puis dire, c’est que sa marche. Il faut voire les gens répondrent à ses levés de bras pour lui prouver qu’on a de la voix en Lorraine Héhéhé. Et le bougre est content.

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Un petit message à notre attention

Petite reprise de micro, un verre de bière à la main. Et oui, on est rock où on ne l’est pas !
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Vive la patrie, vive la nation et vive maître Kanter.

Un petit verre à notre santé avalé cul sec, et l machine redémarre, ca tape, ca cogne, on se serait cru en Palestine ! (Roh, pas bien ca)
Et cette fin de solo, n’annonce que du bon car à peine fini tandis ce que les écrans nous montre un homme se faisant planté des fourchettes au niveau des yeux, le tout maintenu par un bandage sur la tête (Ca ne vous dit rien ca ? Roh, réfléchissez) se fait torturer à l’électricité au son des cymbales.

Ca y’est, Black-out total sur Nancy ! Et vous noterez au passage l’habile transition. Je m’aime il y’a des jours.

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La première guitare à pot d’échappement intégré au monde.

Et croyez moi, l’ambiance est qui vaut au nom de cette chanson. Les gaillards se déchaînent derrière leurs instruments. Clairement, ca court dans tous les coins.
Alors bon, pour ceux qui connaissent la version album de ce morceau, vous devez vous rappelez du magnifique crie poussé en fin de piste. Là, Klaus ne peut nous refaire exactement le même. Mais hé les gars. 65 ans maintenant. Il réarrange comme il peut. N’oubliez pas qu’il a eu des soucis de santé assez graves en avril. Alors un peu d’indulgence merde. Puis on s’en fout, on vient pas écouter le copier coller de l’album non plus.

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Ce visage ne vous dit rien ? Relisez plus haut et ressortez vos disques.


Bon la soirée en est à sa dernière partie et toujours pas de trace des anciens. Je me re re-inquiète là.
Dans la lueur et la fraîcheur de la nuit, l’ambiance est toujours à son Zénith au Zénith. (Oui, moi ca m’amuse). Et Rudolf de faire remarqué à Klaus que « La Moon est amazing »
En effet. Ce soir là, pas une étoile dans le ciel et une pleine lune dominant la foule et surplombant la régis. L’effet depuis la scène devait être superbe.

Et voici un nouveau petit passage solo de toute la bande. On regrette pas d’être au premier rang.
Et voici que retentit un riff bien connu
Big city night est lancé. Et y’a pas à dire, il y’a des morceaux qu’il faut avoir entendu au moins une fois dans sa vie en live (pour ma part, c’est la seconde et il y en a une troisième en novembre.) C’est dingue ce que ce morceau peut dégager comme ondes positives, je ne vous dit que ca !

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Nancy, une big city night.

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Petite pyramide final.

Malheureusement, quant un groupe commence à jouer les grands classiques, c’est qu’on approche de la fin. Et le groupe commence à prendre de plus en plus de temps à saluer les gens en les remerciant. Et oui, nous voilà déjà au rappel. Fait chier.
Fait chier, mais annonce aussi du bon.

Un début à la guitare, les lumières qui se tamisent, les hurlements, les couples qui se rapprochent….
Ca y’est, le voici. Le grand, le seul, le morceau toute génération confondue. Le morceau que tu aurais rêvé écrire à ta nana. Que ta nana aurait aimé que tu lui écrives.
Le morceau de la baise. Le morceau repris dans l’album comeblack en français et en duo avec Amandine Bourgeois (Et oui, on fait tous des erreurs)
Mesdames et messieurs, enfants de tout pays, ouvriers et paysans, nantis et ronds de cuir. Voici enfin, Still lovin you.

Et là, j’en reviens à se que je disais plus haut, y’a des morceaux qui sont fait pour être chantés par tous. Même si tu connais pas les paroles, tu t’en fous, vive le yaourt !
Mais quel morceau mes enfants, quel morceau. J’avais envie d’engrosser tout ce qui bougeait. Dommage, que des vieilles et des moches dans mon entourage…..
Mais pas grave, j’avais mieux à faire.
Au fait, toujours pas des traces des anciens. Je me suis fait une raison là.
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Still lovin yooooouuuuu.

Petit slow final mais tout aussi attendu. Vous savez, celui avec le petit sifflement au début qui annonce le vent du changement. (re transition. Mais je pète la forme moi !)
Alors là, pareil. Certains couillons n’avait rien d’autre à foutre que de noter la valeur du sifflement comparé à la version studio. Mais merde, depuis le temps, il l’a pas joué deux fois à l’identique, soyez donc pas si cons.
Fort heureusement, Klaus a eu la chance que la prestation leur convienne, mais limite hein, faut pas pousser. Ah putain, je vous jure.

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Take me to the magic on the moment of the glory night.


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Deux grattes en même temps ca fait toujours plus classe.


Et nous voici arrivé au dernier morceau mes amis. Et le riff annonce la couleur de ce grand classique qui donne envie de jumper. D’ailleurs, ce riff peut s’entendre dans une pub en ce moment.
Et oui, Hurricane ferme ce grand bal des décibels et du heavy à l’état pur. Et là pareil, mais quel kif de reprendre en cœur : Here I am, rock you like a hurricane sous le cries des guitares, basse et autres batterie.

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Du plaisir jusqu’à la fin.

Et voilà, c’est fini. Le groupe vient faire comme à l’habitude communion avec le publique en lui offrant médiators et baguettes, serrant des mains et véridique, faisant 2/3 dédicaces au passage. Un mec pas loin de moi a réussi à faire signer son vinyle de Blackout. Enfoiré va !

Et voilà, la dernière venue de Scorpions dans ma belle région qu’est la Lorraine est un franc succès. On se demande toujours où sont passés les anciens, mais pour ceux qui comme moi sont resté pour la suite le save.

Mais pour l’heure, rendons un vibrant hommage à Scorpions pour cette prestation.
Scorpions fait partie des tauliers et a sut nous offrir de grand hit et de grands moments, et leur dernier cadeau, l’album Sting in the tail nous montre qu’ils n’ont rien perdu.

Bon le groupe en est à peu près à sa quatrième tourné d’adieu et le dit lui-même, « on dit ca, et on repart » mais quelque chose me dit que malheureusement celle-ci est la bonne.
Alors après, peut être arrêteront ils justes les grosses tournées pour de petite tournées promos de futurs album, va savoir. C’est à souhaiter, mais faut que Klaus fasse attention à sa voix maintenant.
C’est toujours triste les adieux, mais pour ma part je leur dit see you at Reims guys !

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Merci les gars.

Et bien, quelle journée mes petits, mais même si minuit est là, la soirée n’est point terminée.
Pour clôturer en beauté la première édition de Nancy on the rocks, les clés ont comme dit plus haut été filé au Uli Jon Roth band.

Allé, ne perdons pas les habitudes, petite bio expresse : Uli fut un des premier guitaristes de Scorpions et a participer à la première mouture « métal » de Scorpions.
Je précise ca parce que bien souvent, les gens pensent que Scorpions a commencé avec In trance. Mais que nenni ! Avant ca, il y’a eu l’EP Fly to the rainbow, et encore avent, le magnifique Lonesome crow. Cette album bien que faisant partie de la disco officiel n’a rien à voir avec le Scorpions des belles heures. En effet, point de métal mais du rock psychédélique comme il nous en manque tant. Mais je m’attarderais plus longtemps sur cet album dans une prochaine chronique.

Pour revenir à Uli, il fût gratteux sur In trance, Virgin killer (autre album avec une histoire intéressante), Taken by force et le live à Tokyo.
Bref, au commencement était Uli. Alors son style, est assez chaud à définir. Avec ce mec, on oscille selon les époques entre hard, psyché, heavy, métal néo-classique et on touche parfois au classique. (Je vous invite à écouter Under a dark side, son dernier album. Un vrai chef d’œuvre. Et si il vous reste 5 min, prenez les pour écouter son autre projet Electric sun.)

Pour faire simple, Uli est un vieux de la vieille au talent prouver qui fait partie de ces types qui n’ont plus rien à prouver au même titre qu’un Ritchie Blackmore ou qu’un Yngwie Malmsteen (C’est pas un nom ca, c’est une faute de frappe. Ou encore un enfant non désiré ? Va savoir.)

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Le style, le charisme. Allé mater la pochette de Virgin killer, on le reconnaît encore.

Ce qui est par contre dommage, c’est que le sieur en question ne nous a pas livré un concert de compos perso, mais un cover band.
Et oui, papy Uli débute son concert par un morceau de Bob Dylan enchaîné sur The Jimmy Hendrix experience. Bon par contre, rien à redire sur les performances ni sur le choix des morceaux. Un bon Dylan pour finir la soirée, ca ne se refuse pas.

Le reste du show est constitué de morceaux de Scorpions. Il peut, ayant participé lui-même à la compo de certains titres. Mais quant même, un petit medley de ses 8 albums n’aurait fait de mal à personne.

Mais bon allé, on reste dans l’ambiance et on profite de la musique. Surtout que l’ambiance ne retombe pas grâce à son personnel qui sait tenir la longueur comme lui.

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Drums and bass style.


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Un chanteur, c’est avant tout une gueule.

Donc pour en revenir aux reprises de Scorpions, ben, rien à dire quoi. Le mec sait de quoi il parle et le prouve direct avec Pictured life. Bon son, puissance vocal, tout est là.
Entre les morceaux, quelques petites phrases en direction du publique. Tiens ben en parlant de ca, le voici qui fait une petite annonce : « lady and gentleman, please welcome mister Herman Rarebell ! »
Là voilà enfin la putain de surprise bordel de merde !!!
Monsieur Rarebell, Taken by force, Lovedrive, Animal magnetism, Blackout, Love at first sting, Savage amusement, Crazy world, Face the heat, et je vous passe les lives. Le mec était là sur les meilleurs allbums du crew !

Et là je l’ai face à moi. Deux anciens membres de Scorpions ayant participé à la consécration de groupe.
Herman s’installe derrière les fûts et c’est parti. Le gars n’a rien oublié et a toujours la pêche à 63 ans. Un morceau super. Suite à celui-ci, Herman se lève, vient saluer la foule et… s’en va….. Ah…Heu, c’est tout ? Mais, il est venu pour faire de la figuration ?
Bon ben, tant pis hein, que veux tu. Au moins, il est venu. Cette histoire de surprise tourne quant même à la blague.

Apparemment, et je l’ai appris il y’a peu, tout ce bazar serait dut en partie à Scorpions et son entourage professionnel.
Pour faire simple : Aucun contrat ne semble avoir été signé entre les membres à propos de cette soirée souvenir. Tout c’est fait oralement. Ensuite, Michael Schenker aurait tout bonnement été écarté du fait que Francis Buchholz, ex Scorpions joue pour lui et est en procès avec Scorpions. Michael fut donc écarté quelques heures avant. Est-ce juste de le mêler à ces histoires de gros sous ? Je ne pense pas.
Herman et Rudy ont quant à eux fait le déplacement mais pour rester en back stage au dernier moment. Quant à Uli, il fut à la dernière minute admis à monter sur scène pour un morceau (de mon point de vu, afin de ne pas trop échauffer les esprits.).
Tout ce mic-mac est une véritable usine à gaz sans que ni tête qui a malheureusement eu des retombés sur les fans et entache la crédibilité du groupe. Je n’ai pas toutes les infos, mais je pense que des webzine comme métalorgie par exemple ou je ne sais pas qui d’autres ont dut avoir accès aux coulisse et pourront vous donner plus d’infos que moi.

Mais revenons en au concert de l’ami Uli. Après Herman et son intervention,
Catch your train, the sails of charon, In trance, les hits s’enchainent avec la même énergie qu’au début et chacun donne de sa personne. Les connus comme les moins connus, tous à fond et ca, c’est bon.

Live report Nancy on the rock. P1070520

Hey, ils ne vous rappel personne ces deux là ? Non ? Réfléchissez bien, relisez beaucoup plus haut dans le reports

I’ve got to be free

Et voici Rudy Lenners qui vient se joindre à la fête sur I’ve got to be free
et qui, comme son prédécesseur semble tout bonnement ravis d’être là.

Et là pareil, du bon son comme à l’époque où il tapait la mesure sur In trance et Virgin killer.
On peut dire qu’il a la patate, voire même la frite le belge (patate…Frite…Belge…Humour ! Hein ? Non ? Bon ben tant pis….)
Après cette prestation, les rumeurs de l’époque quant à son départ pour des raisons de soucis cardiaques sont belles et bien enterrées. (Rumeur démentit par l’intéressé pour info)
Mais là pareil, La prestation est bonne mais bien trop courte bon sang. On en veut plus !!!

Live report Nancy on the rock. P1070611

Avec quelques kilos en plus, mais toujours là.

Pour vous consoler, allé écouter Such a Noise. Groupe belge des années 90 dont il fait partie.

.

Polar nights vient conclure ce concert et cette soirée.
Le tout n’aura malheureusement pas duré tout à fait une heure, et on en voudrait plus.
Respect à Uli qui a sut préparer un set à la va vite pour palier le manque d’organisation qu’il a été contraint de supporter pour nous offrir une belle fin de soirée. Chapeau l’artiste.


Live report Nancy on the rock. P1070612

Bravo les gars.

Alors que dire pour conclure cette première édition de Nancy on the rocks ?
Tout d’abord, de bonnes surprises parmi les groupes invités. Les styles étaient variés mais cohérents. Chacun a pu y trouver son compte et passer une bonne aprèm en sirotant une bière au son du vrai bon rock.

Pour Scorpions maintenant, on déplore toutes ces histoires qui passent malgré tout pour un manque de respect envers les fans. Ca me fait mal de le dire, mais il ne faut pas défendre l’indéfendable. A côté de ca, la prestation était bonne. Comme je l’ai dit, quel plaisir de réentendre les grands hits joués par leurs auteurs, le son était bon, la set list bien choisi, mais pour ce qui aurait dut être la dernière date française (en effet, sans les soucis de santé de Klaus, Nancy aurait dut être la dernière étape du groupe dans nos contrés.) Et à ce moment, on aurait pu espéré un vrai final. Peut être est ce finalement reporter à novembre pour les dates rajoutés. Je vous tiendrais au courant pour Reims.

Mais bon, il faut resté positif, je suis venues pour voire Scorpions, et j’ai vu Scorpions. Parfois, il ne faut pas chercher plus loin. Les mauvaises prestations, tous les groupes en ont eu. Demandons à Metallica se qu’ils pensent de leurs 2 stades de France et du Sonisphère.
Les mauvais concerts et les « manques de respect » de Scorpions en 40 ans se comptent sur les doits de la main. Inutile de les blâmer et d’aller comme j’ai pu le lire boycotter la fin de leur tournée. La machine Scorpions tient encore la route et sait assurer un set comme il le faut.

Voilà bande de petits enfoirés. Ainsi se terminent mon live report. Merci à ceux qui m’auront lu en entier, l’exercice n’a pas dut être simple. Mais bon, ca en valait la peine hein. D’ailleurs, n’hésitez pas à me glorifier dans les commentaires.

Allé bande de salaud que la paix soit sur vous pour les 100 000 ans qui viennent.

Peace, Love, Rock’n’roll.
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